lundi 25 février 2013

Lettre ouverte au Collectif Laïque à propos du Comité Valmy


à Mesdames et Messieurs les adhérents aux diverses associations constituant le Collectif Laïque,

Paris le 25 février 2013,



A propos du Comité Valmy,


Madame, Monsieur,


Je suis un citoyen comme tant d’autres. Adhérant aux principes républicains et défenseur de l’idéal universaliste républicain qui ne peut se consolider qu’avec un respect et une compréhension de la laïcité  d’un point de vue législatif et philosophique.

La lettre ouverte que vous avez adressée aux parlementaires, le 19 juillet 2012, sur les dangers de la constitutionnalisation des régimes concordataires est nécessaire. J’irais même jusqu’à dire qu’elle relève du salut public.

Mais quelle ne fut pas ma surprise, lorsque je regardai les associations signataires de cette lettre…
Le Comité Valmy ferait donc partie à part entière du Collectif Laïque ? Et ce ne serait pas là la première fois que vous signez une publication avec cette association. J’en veux pour preuve le brillant « laïcité : pas de débats, rien que la loi », en date du 31 mars 2011. Le Comité Valmy était déjà signataire et je ne prétends rien vous apprendre ici.
L’erreur est humaine, certes, mais peut-elle encore être tolérable lorsqu’elle s’inscrit dans un tel paradoxe philosophique et politique ?

dimanche 6 janvier 2013

Pour le mariage égalitaire



Lorsqu’on part loin de son pays et de ses concitoyens pendant quelques semaines, il est parfois délicat de se remettre dans le bain, notamment de celui des idées.
Au retour, force est de constater que certaines questions ont fait couler plus d’encre que d’autres et il est alors difficile de prendre position.

Mais cette fin d’année apocalyptique a des relents de déjà vu concernant l’un de ces débats qui peut faire se hérisser le poil le plus endormi et le plus mal tondu.
Le projet de loi traitant du « mariage pour tous » semble en effet nous rappeler un conflit intemporel, si loin et si proche: celle de la guerre scolaire qui déchira l’opposition la plus réactionnaire ainsi que la majorité socialiste de l’époque, entre 1983 et 1984, pour son épisode le plus contemporain